Espoir pour les sans espoirs..

Il y a 1 an, je terminais joyeusement mon premier trimestre de grossesse. J’étais dans un état de joie inimaginable, à l’idée d’avoir cet enfant.

#Espoir #IlLaFaitPourMoi
Je t’ai dit : « Je continue malgré la tristesse ».
Et tu m’as répondu : « Je serai ton réconfort, ta joie, continue mon enfant.. »

#DadIsTheBest #UnJourUnHommeEstMortPourNous #UnJourUnHommeEstMortPourMoi

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. – Matthieu 6:33‭-‬34

Publiée par Georgina Valmé sur Facebook

Je laissais derrière moi le début d’année le plus compliqué de ma vie, le plus dévastateur spirituellement.
Mon mari et moi avions perdu cinq personnes qui nous tenaient à cœur en quelques mois et un petit être dont nous ne connaîtrions jamais le visage, le sourire ou tout autre chose.
Et au final, c’est ce qui avait été le plus dur pour moi :

  • Porter la vie, puis la mort dans le même corps.
  • Être dans un si grand bonheur et en même temps une si grande peine, dans la même tête.
  • Être fière, puis honteuse du même MOI.
  • Pleine d’espoir puis désespérée avec le même Dieu.
  • Être un réconfort pour les autres qui subissaient ces pertes, comme moi, alors que j’en avais tant besoin.

J’ai eu envie de tout lâcher, tout arrêter : mon groupe de jeune, mon travail, mes activités. Mon mari m’a même fait remarqué que j’avais arrêté de sourire.

Comment faire comme si de rien n’était, alors que j’avais tant de peine en moi ?
Comment aller au travail, après avoir entendu cette nouvelle, après avoir senti cet être me quitter, après avoir vu cet être s’en aller ?
Comment sourire à mon groupe de jeunes, continuer à préparer les activités, alors que je n’en avais plus l’envie ?
Comment voir des enfants, des bébés partout, alors que le mien était parti ?
Comment accepter une telle chose, alors que l’on est jeune, en bonne santé, et plein de vie ?


1. Comment, comment, comment ?

Alors toi qui vis cette situation aujourd’hui, toi qui l’as connue 1, 2, 3,…, 5, 10 fois, toi qui ne crois plus en rien : C’EST À TOI QUE JE M’ADRESSE.

Je ne l’ai vécue qu’une fois. Mais après ça, après m’être relevée, je me suis rappelée du nom de toutes ces femmes que j’avais pu entendre et qui l’ont vécue maintes et maintes fois. Je n’imagine pas ta tristesse, ton état intérieur.

Au-delà de te soutenir, j’aimerais prier pour toi, prier AVEC TOI.
Parce qu’on est tous amené à soutenir certaines personnes : c’est toi que je veux soutenir aujourd’hui. Ne ferme pas cet article sans m’écrire (ginaforgod@unjourunhommeestmortpournous.com).

Je ne peux pas comprendre ta souffrance, car je ne suis pas toi, mais après l’avoir vécue, je ne peux qu’utiliser la force que Dieu m’a donnée à continuer, pour t’encourager (quelle que soit la date de cet article et le moment où tu le liras, écris moi).

2. Toi qui connais une femme dans cette situation

Les médecins ont beau dire, que ça arrive souvent. Et ils ont beau minimiser cette situation : toi ne fais pas cette erreur.
Même si j’ai ma fille aujourd’hui, je n’oublierais jamais l’enfant que j’ai perdu (aussi petit qu’il était). Même si je faisais 10 enfants par la suite, le souvenir de ne pas avoir connu celui-ci, reste.
Sois présent pour cette femme que tu connais. Tes mots seront peut-être maladroits, mais ils seront là, plein d’amour. Prie le Seigneur de te donner les mots justes. Prie le Seigneur pour le réconfort de cette personne.

3. Je m’en suis sorti..

J’ai dit tantôt :

Être un réconfort pour les autres qui subissaient ces pertes, comme moi, alors que j’en avais tant besoin.

Et je pense que c’est ce qui m’a gardée.. Donner de l’amour aux gens autour de moi.

Être reconnaissante parce que j’étais encore en vie, encore debout, encore présente pour les miens et que tout était encore possible pour l’avenir, m’a fortifiée, préservée.

Parce que Jésus, alors même qu’Il avançait jour après jour vers la croix, a continué à donner. Alors même qu’Il savait que ceux qui l’écoutaient, le livreraient : Il a donné. Donné, donner Ses heures, Ses journées, Son Amour.

Continues de donner et ne t’arrêtes pas.


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Être heureux..

 

Tout comme aimer, je suis persuadée qu’être heureux est un choix.

C’est ma vérité. Peut-être qu’en me lisant tu crieras au scandale mais c’est ce que je crois. Pourquoi ?

Hier, j’étais en train d’envoyer un message et dans la réponse de la personne j’ai bien senti que lorsque la veille je lui avais donné cette même information, en fait, elle ne m’avait pas saisie ou écoutée.
Et ça m’a profondément agacée, peut-être même blessée. J’ai commencé à bouillir à l’intérieur de moi, en me demandant de quelle manière je pouvais réagir pour lui faire retenir la leçon.

J’ai entendu comme une voix intérieure disant :

« Tu vas vraiment quitter ma joie ? »

Mais je n’y ai pas vraiment prêté attention…
Et c’est là où j’ai CHOISI..
Choisi de me concentrer sur un point négatif. Choisi de passer mon temps à y réfléchir..

Parce qu’en effet, j’ai le choix, le pouvoir et le devoir de décider quel impact un événement aura sur moi, ma vie, mon comportement.

Alors bien sûr il y a des situations de vie plus grave que ce que je décris peu de temps avant. Des situations de pauvreté, de détresse, et même de danger pour sa vie.

Je ne les nie pas mais je sais également que la plupart d’entre vous qui me lierez êtes certainement installé dans un certain confort de vie.

Parfois dans ce confort, on se permet de s’emporter, de s’énerver pour des choses qui sont pourtant insignifiantes. Des choses qui n’auraient plus aucun sens si la personne concernée était par exemple en danger de mort.

Comme je le disais tantôt, en vivant cette situation j’ai entendu une voix me dire :

« Tu vas vraiment quitter ma joie ? »

Le Seigneur, par son Esprit Saint, nous permet au quotidien de demeurer dans Sa paix, Sa joie.

À partir du moment où je ne permets plus à l’Esprit de me conduire dans mes comportements et que je laisse mes émotions/sentiments (haines, rancoeurs, jalousies) me dicter mes comportements, alors je choisis de sortir de la joie que me donne son Esprit pour aller AILLEURS, je sors de Sa présence..

Comme moi, à chaque fois que tu bouillones intérieurement et que tu voudrais réagir négativement à une situation, poses-toi cette question :

VEUX-TU VRAIMENT SORTIR DE LA JOIE DE SA PRÉSENCE ?

Tu as le choix de la réaction que tu auras face aux événements de ta vie..
Tu as le choix d’en vouloir à la terre entière face aux galères qui t’arrive, d’en vouloir à ton mari, tes amis de ne pas t’avoir soutenu ou de voir les choses autrement, pour continuer à avancer.

Et il faut surtout se rendre compte :
une fois l’action passée, la galère arrivée, à quoi ça sert de répéter, revivre en parole des choses déjà dites.

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