Penses tu vraiment que ta foi dérange ?

Nous voilà de nouveau ensemble pour nous pousser à aller plus loin dans nos retranchements pour tenter de ne pas rester figé sur nos propres limites (nos craintes, peurs et à priori). Parfois, en tant que chrétien, la raison qui nous pousse à ne pas étaler notre foi publiquement est le fait d’avoir « peur » de déranger. Nous voulons être arrangeants, bien vus et surtout politiquement corrects. En effet, ce sont de bons argument. Mais dans ce dilemme, une question devrait nous venir à l’esprit. Que ferait Jésus à notre place ?

Jésus n’a jamais eu de mal à exposer qui Il était, ni d’où Il venait. Alors, étant donné que nous sommes censé suivre ces traces, comment faire de même ?

Qu’est-ce qui dérange réellement la majorité des gens ?

Ce qui éventuellement pourrait déranger les gens qui nous entourent, lorsque notre foi devient le sujet de conversation, c’est lorsque nous devenons oppressants, acharnés ou encore obsédés au point de vouloir faire accepter notre point de vu à tout prix.  Bien souvent, pour la majorité des gens, il n’y a aucune autre contrariété que celle-ci. Bien évidemment, il y aura, toujours, des extrêmes : des personnes qui sont comme allergiques au mots « Jésus ». Mais ce n’est pas la majorité.

Une fois passé cette crainte là, comment faire ?

Comment parler de notre foi simplement ?

Une des premières choses que nous devrions et pourrions faire pour assumer notre foi publiquement est sans doute de ne pas la cacher. Sans forcément l’exposer, dans un premier temps, sur un étendard bien haut, assumer et un premier pas à faire. Mais dans quelle situation ? Tu vois, les fois où on nous demande ce qu’on a fait ce weekend et que l’on n’ose pas dire qu’on était à une réunion de prières, un concert chrétien ou encore à une rencontre de jeunesse. Certains pourraient me répondre que cela fait parti du domaine privé. Et c’est vrai. Mais alors, la question qu’il faut se poser, honnêtement, pour être certain que nous ne sommes pas en train de nous mentir à nous-même, c’est : « Est-ce que si c’était une réunion autre, un concert autre ou une rencontre entre ami, nous oserions le dire ? ». Soyons franc avec nous-même.

Une deuxième option à envisager, est tout simplement de faire preuve de bienveillance envers l’autre en cas de coup dur, de s’intéresser à l’autre et à ses problèmes en lui proposant, si besoin, le seul soutien que nous savons être sûr et efficaces : la prière.

Bien évidemment, ce ne sont que quelques pistes. Et ce blog est un lieu d’échange et de discussion, donc n’hésite pas à nous partager en commentaire ce que tu as pu essayer dans ta marche, ce que tu voudrais tenter où ceux par quoi tu es passé auparavant à ce sujet.

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